Le stage, organisé par l’association a été placé sous le signe du vent. Mais tout s’est bien déroulé, et à voir les vidéos, les progrès sont là!
Nos professeurs doivent être satisfait de leurs élèves.
Toutes les vidéos sont maintenant disponibles. En voici 4, au début de cette page. Trois réalisées par Yves, une par Lionel.
En fin de page, 3 vidéos réalisées par Yves, filmant les explications de Loïc Bourdon, sur le positionnement dans le kayak, et tout le travail dans l’eau et l’utilisation d’une pagaie groenlandaise. A voir absolument!
Avant de regarder les vidéos, il est intéressant de lire le compte rendu de Michel, sur ce stage:
Il vente ce vendredi pour démarrer le stage.
Après les présentations et un petit rappel de notions de stabilité, nous faisons route vers Gavrinis. Covid oblige, nous nous séparons en deux groupes. L’occasion de tester deux options de traversée avec ce coefficient de 103.
Les uns optent pour le bac direct, les autres longent la côte ouest de Berder où le courant est pratiquement nul, embouquent le courant de la Jument et profitent ensuite du contre au ras de Gavrinis : c’est l’option gagnante ce matin. Cerise sur le gâteau, non seulement il fait calme à Gavrinis mais il y fait grand soleil. Au point que Cécile inquiète de voir Michel attraper une insolation lui passe crème solaire et chapeau. François ne risque rien, il teste sa nouvelle combi étanche, il n’a donc pas droit aux petits soins de la gent féminine.
Loïc, en technique de pagaie est assisté alternativement par Yann et Max. L’occasion de rappeler les fondamentaux : l’appel et l’écart mais dans trois plans différents. Il remet nos pendules à l’heure : 20 degrés, ce n’est pas un petit angle ! Et l’angle, c’est entre les filets d’eau et la corde de la pagaie, pas entre le flanc du kayak et la pagaie.
Pendant ce temps François a concocté toute une série d’exercices destinés à s’orienter sous l’eau et à s’y sentir plus à l’aise. Cela fait le plus grand bien à tout le monde.
Même temps et même coefficient qu’hier ce samedi. Le niveau à Larmor est idéal pour tester les embarquements debout mais seule Suzan s’y risque.
On reprend les mêmes options de traversée qu’hier mais nous partons une heure plus tôt et la marée est quarante minutes plus tard. Le groupe Jument arrive pile à l’étale, rien, ça ne bouge pas. La Jument comme un lac, ça perturbe plus que quand elle rue !
A peu de choses près, nous bénéficions de la même météo que la veille. En esquimautage le programme est plus « à la carte ». Yann s’occupe des plus avancés, François et Michel consolident les acquis de la veille pour les autres. L’occasion aussi de tester divers kayaks. Yannic craque pour le bois-toile de Fred, on ne les séparera plus. Max, lui s’entraîne à passer l’elbow… en T-shirt, sans tuiliq. Un bac paisible pour rentrer, il y a toujours du vent mais le courant commence seulement à s’établir.
Ce samedi, c’est cool, chacun choisit son groupe, son programme. Suzan en esquimautage ne résiste pas à la tentation, après le verre, la brique et finalement les deux ensemble. Déjà elle a embarqué debout le long du quai, on a l’air de quoi, nous les mecs ? Loïc continue à faire pratiquer dans les trois plans et bien qu’il fasse calme on s’aperçoit qu’il faut beaucoup pratiquer : voir c’est voir, faire c’est savoir !
Tout se termine autour d’un verre. Yann, présidence oblige, se fend d’un discours !